Ungern, toujours un peu plus loin

"Corto Maltese en Sibérie", Hugo Pratt, 1978

Quittant Ourga, la Division de Cavalerie Asiatique pénètre en Russie soviétique par plusieurs endroits et engage le combat contre l'Armée Rouge. C'est une défaite complète. D'abord en raison de la disproportion des forces, ensuite à cause du manque d'enthousiasme des populations. Les villageois sibériens, malgré leur tempérament conservateur de paysans, ne souhaitent pas le retour de la monarchie.
Constatant son échec, le Baron Ungern se lance alors dans un dernier périple crépusculaire, relaté ci-dessous, avec en point de mire le Tibet et le pays de Shambala d'où les guerriers bouddhistes initiés au redoutable tantra du Kalachakra devront selon les prophéties lancer la reconquête du monde submergé par les forces du Mal.
Mais pour s'y rendre il faut d'abord traverser le désert de Gobi, alors que les soldats veulent fuir plus à l'est et se joindre aux dernières troupes blanches de l'extrème-orient russe.
Un complot s'organise, et le Baron est abandonné à la merci des Rouges, pieds et poings liés mais vivant, les Mongols n'osant pas porter la main sur le Dieu réincarné de la guerre.



Une petite perle, in english, qui nous vient
de l'Hoover Institution Archives (réf.CSUZHH697-A).


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